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 Mister K [100%]

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Keith Onizuka
Simple passager
Simple passager
Keith Onizuka


Messages : 39
Date d'inscription : 25/03/2010

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MessageSujet: Mister K [100%]   Mister K [100%] EmptyJeu 4 Oct - 15:58


Keith
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxOnizuka



Mister K [100%] 542449Mello_2

    Nom : Onizuka
    Prénom : Keith. Mais si vous les voulez tous, les voici : Nathanaël, Harvey, César, Antoine, Eudes, Achille, Alexandre, Salomon, Charles, David, Job, Yahvé, Amon, Augias, Assour, Arthur, Lear, Akhenaton, Caligula, Eros, Xerxès, Aurangzeb. Mis à part les deux premiers de cette liste, des noms de rois, d’empereurs ou de dieux.
    Surnom : K.
    Date de naissance : 29 février 1988.
    Age : 24 ans.
    Orientation sexuel : Homosexuel, à forte tendance nymphomane et misogyne.
    Nationalité : Japonais de par sa mère. Russe de par son père.
    Métier : Etudiant en droit. Il défendra les véreux, bien entendu. Héritier d'une mafia russe.
    Rang : Simple passager.



Description Psychologique

    Ne comptez pas sur moi pour être ce que vous attendez de moi.


    Le charisme et la prestance de Keith lui permettent de manipuler à sa guise. Il veut quelque chose, il l’a. Si vous pouvez satisfaire son envie, vous le ferez. Que vous soyez pour ou contre. Il n'aime pas beaucoup être en groupe. Il a mit longtemps à pouvoir supporter autrui, alors ne lui demandez pas de rester avec trop de personnes à la fois. Il vous le fera amèrement regretter. Il y a un avertissement qu’il serait judicieux de vous donner : il a un penchant pour des jeux particuliers, tels que le "cap ou pas cap" et "si tu me réveilles, je te bats à mort". Signalons aussi qu’une plume peut le faire sortir de son sommeil. Juste au cas où…

    Keith est instable. Il a un caractère qu’on ne cerne pas. S’il sent qu’on le devine, il change immédiatement de comportement. Enfin, en réalité, il prend du recul et devient encore plus froid – si c’est possible de l’être. Mais ne vous faîtes pas d’idée : il restera rude. Ne vous attendez pas à ce qu’il devienne doux et attentif. Ce serait vous bercer d’illusions. Simplement, il fera en sorte de vous troublez pour que vous remettiez tout ce que vous pensez savoir de lui en question. Il est bien dit "penser savoir", car vous n’aurez pas l’occasion de savoir vraiment qui il est. De nature franche, il ne joue pas la comédie. Vous ne le verrez pas sourire pour faire plaisir. D’ailleurs, il sourit rarement pour quelque chose d’heureux. Cela restera souvent par moquerie, mais surtout sadisme, satisfaction de soi, intimidation… Réellement, il est de nature violente, excessive et autodestructrice, ce qui peut causer beaucoup de tord à son entourage – ce dernier reste restreint – et à lui-même. Mais il sait résonner et rester d’un calme sans mesure. Ce qui lui permet de réfléchir avant d’agir. Vous ne le verrez pas foncer, tête baissée, dans un mur de briques. Ou alors, il s’arrêtera juste avant pour voir s’il n’y a pas une faille.

    Aimer une personne, un amant ne lui viendrait pas même à l’esprit. Utiliser puis jeter, oui. Keith ne s’attache pas en amour parce qu’il le refuse. L’amitié peut encore passer. Mais être sur un pied d’égalité avec quelqu’un ne lui est pas familier. Cela serait dur de tenter une approche amicale. Dur, mais peut-être pas si vain que cela. Il n’est pas totalement froid dans les relations sympathiques, du moment que vous pouvez lui apporter quelque chose qui pique sa curiosité à vif. Bien que l’on puisse compter sur les doigts d’une main le nombre de personnes qui l’ont intéressé dans sa vie. Il n’aime pas les prises de tête. Les gens qui piaillent pour un rien le fatiguent. Les arrogants, trop sûrs d’eux, il ne les écoute pas. Il s’en va. Ni plus, ni moins. Il ne s’embête pas avec toutes ces broutilles de courtoisie, de politesse affirmant qu’il ne faut pas quitter une conversation sans donner d’explications. Pourtant, certaines personnes méritent qu’il leur offre un peu d’attention : certains ont du cran, mais aussi l’intelligence qui suit. Ces personnes-là lui plaisent. Aussi rares soient-elles, il se délecte dès qu’il en déniche une. Il aime les défis. Il jubile dès que vous lui en proposer un. Mais ayez l’obligeance de ne pas le sous-estimer : il le prendrait mal. Plus la quête est dure et mieux c’est. Il n’est donc pas facilement impressionnable, voire pas du tout.

    Au fait... Vous pouvez toujours le faire tomber amoureux. Honnêtement, si on y réfléchit bien, on peut être certain qu'il changera un peu - voire beaucoup - en face d'un être aimé.

    La menace ne lui fait pas peur, disons plutôt que ça l’excite. C’est étrange, car son visage et son corps ne font pas ressortir tout cela. On pourrait facilement le juger doux comme un agneau. Croire que le loup est une brebis est une erreur stupide et qui peut être fatale. Au fil des années, un côté narcissique s’est développé en lui. Keith accumule beaucoup de différences caractérielles, dont la plupart feraient fuir. Il est profondément égoïste et orgueilleux ; radin et cruel. Il sait ce qu’il vaut, il n’a pas besoin de connaître votre opinion sur lui. Il ne partage pas, n’aide pas, ne compatit pas, ne pardonne pas. En résumé c’est lui qui domine, lui qui décide, lui qui permet, lui qui arrête le jeu. Les imbéciles qui tiennent tête à ses désirs et ses quatre volontés sont sanctionnés avec un plaisir inéluctable. Réunissant tout cela, ce mélange de mauvaise foi et de noirceur, pourrez-vous le supporter ? Sans foi ni loi, sans limite ni cœur. D’ailleurs, en parlant de foi : ce garçon est agnostique. Il vaudrait mieux donc éviter de lui causer religion. Cela pourrait vous causer du tort.

    Et le croiriez-vous si l’on vous disait que, malgré tout cela, il lui arrive d’être un être pourvu d’humanité ? Certes, vous auriez du mal. Pourtant, personne n’est dénuée de sensibilité. Personne. Tout le monde apprécie quelque chose ou quelqu’un, un jour. Tout le monde. Que cela soit un cadeau fait par un être cher, un don d‘affection, une glace au chocolat. Keith a apprécié beaucoup de choses qu’il pourrait regretter aujourd’hui. Mais ça, vous n'en saurez rien. A moins de toucher un de ses points faibles. Cela devrait suffire. Le connaître à travers des mots ne satisfait pas. Il vous faut simplement le voir pour y croire.



Description Physiologique

    Allez vous faire foutre.


    Nous ne nous attarderons pas trop sur l’aspect physique de ce gamin. Après tout, il est comme tous : enveloppé d’une enveloppe charnelle. Et le fait de ressembler autant à tout le monde le rassure et l’horripile. Il peut ainsi passer inaperçu et continuer aisément de se complaire dans son isolement, mais il n’est rien de plus, rien de moins que ces minables qui bouffent son air. Il y a de l’égarement dans l’air, non ? Commençons alors.

    Une silhouette tordue et criarde lorsqu’on le voit de loin. De près, Keith est mince et, d'un premier jugement, on le penserait fluet et frêle. Détrompez-vous, ce n'est pas du tout le cas. Une musculature forte ne se montre pas que sous des angles d'hommes immenses et larges d'épaule, sachez-le. La sienne est cachée. Ainsi, on ne le craint pas immédiatement... Aux grands damnes des pauvres êtres fragiles qui s’en prennent à lui. De taille, Keith n’est pas immense. Il doit mesurer dans les un mètre soixante-seize. C’est un chiffre précis, mais donné au hasard. En vérité, il ne s’attarde pas sur ce genre de détail. La taille ne fait pas l’esprit, après tout. Le plus logique serait maintenant de dire son poids. Là aussi, ce sera une mesure approximative. Disons, qu’il fait le yo-yo entre soixante-huit et soixante-dix kilos. Pas plus, rarement moins. Cette donnée varie en fonction de ses dépenses, mais aussi de son humeur. Bien que peu d’évènements arrivent à lui couper l’appétit, il arrive souvent qu’il ne pense pas à manger quand quelque chose l’excite.

    Venons-en à sa peau. Autant vous le dire tout de suite : il ne bronze pas. Keith peut s’apparenter à un cachet d’aspirine. Son épiderme est du blanc de neige. Enfin, ne vous y fiez pas : en lui-même, il est aussi blanc qu’une brebis qui se roule dans la boue. Heureusement pour ne pas vous dégoûter, il a eu le tact – enfin la nature l’a eu – de ne pas laisser paraître cet aspect cadavérique. Il est blanc, très blanc. Voilà tout. Cernant quelques cicatrices, la peau reste rosée. Ce doit être la seule touche de couleur que l’on peut voir à sa surface. Puisque même sa pommette est uniforme au reste. Le garnement n’éprouve rien, si ce n’est de l’indifférence pour cette teinte qui le colore de la tête aux pieds.

    Cicatrices. Arrêtons-nous là. Un passage de la vie de Keith l'a marqué. Et pas seulement dans son esprit, non. Aussi sur son visage. Les regards se posent et s'arrêtent sur sa balafre. Ils l'observent et la détaillent. Les mines dégoûtées ou prises de pitié se peignent sur les visages inconnus. Le russe déteste cela, autant qu'il s'en contrefout. Il ne la voit pas tant que ça lui, même s'il ne la porte pas dans son coeur. Ce stupide accident, qui a tout gâché sur son physique. Il ne s'aimait pas, il s'aime encore moins. Cette déformation qui part du haut de son front, pour traverser ses yeux, descendre sur sa joue et atteindre son cou. Cette cicatrice. Celle qu'il hait, autant qu'il l'aime. Celle qui fait de lui un homme, autant qu'un martyre. Celle qui le marque et l'empêche de se repentir. Celle qui le suivra partout, qui sera la plus fidèle. Celle qu'il ne pourra oublier. Cet accident d'un jour, ce présent éternel.

    Ses yeux sont eux, gris. D’un gris qui n’est pas le ciel nuageux. C'est un gris de cendre. Un gris qui virent au bleu de temps à autre. Mais là non plus, ce n’est pas un bleu de ciel. C’est un bleu de pluie. Ils encadrent son nez pointu et fin. Il n'affiche pas de regard courtois ou amical. Ce n'est pas pour sembler plus sinistre ou effrayant. Simplement, les sentiments heureux sont fatigants à transmettre visuellement. Sourire épuise ses lèvres pâles et fines. Rire ennui son visage morose et opalin. Il n'aime pas s'épuiser, il n'aime pas s'ennuyer. Son effigie est fine et carrée. Ne l’imaginez pas avec un menton énorme, rappelez-vous qu’il est dit qu’il est fin. Il est pris au piège par une chevelure hirsute d’un blond neutre et sans reflets énormes, lui arrivant à a nuque, dans une cascade raides et parfaite. Une frange lui cache entièrement le front et finit même sa course sous ses sourcils. En réalité, il n'aime pas sa face au crâne étouffé par cette masse de cheveux blonds et impeccablement lisses, son corps trop fin sur lequel on se méprend. Puis il y a aussi son cou malingre et ses mains osseuses. Ses bijoux de fers accrochés à ses oreilles plates, ses bagues d’argents entourant ses longs doigts et ses cicatrices déferlant sur ses côtes enterrées. Pour conclure, de son point de vue, il est un brouillon, un dessin inachevé destiné à concevoir bien mieux. Mais à côté de cela, il y a les autres. Il ne peut interdire l'opinion extérieure qui, la plupart du temps, le qualifierait de beau. Mais que savent-elles de la beauté, ces personnes qui, d'un seul regard, lui octroie un titre de candeur ou de laideur ? Rien, elles ne savent strictement rien. S’il est le sosie d’un épouvantail ou le double d’un Dieu Grecque, il s’en contrefiche royalement. Ce qui compte pour lui, ce n’est pas la beauté intérieure comme les poètes amateurs aiment le crier, c’est la capacité à faire le vide. Le néant est beau par ce qu’il ne comporte rien et que l’on peut y mettre tout.

    Son style vestimentaire est simple. Venant d’un gars comme lui, vous vous imaginiez certainement des fringues trouées, déchirées et tâchées de sang ? Pourtant, chez lui, non. Il faut avouer qu’il a une affection particulière pour les beaux habits. Ne sont-ils pas le reflet de ce que l’on aimerait être ? Du moins, c’est ce en quoi il croit. En tenant compte de cette idée, qu’il s’est inscrit dans la tête, il se vêtit de façon classique. Par exemple, il aime les chemises en lin blanc qui s’ouvrent légèrement sur son poitrail et les tee-shirts unis mi-longs, avec des décolletés, à l’occasion. En guise de bas, les jeans lui conviennent bien évidement, cela est pratique lorsque l’on est quelqu’un comme lui qui bouge beaucoup. Ils ne sont tout de même pas privilégiés. Il porte également des pantalons neutres. Il adore les manteaux longs, les préférant en cuir et porter des gants. Le tout est souvent de couleur noire, celle qu’il aime plus que toutes les autres. Il la marie souvent avec du blanc. Mais il ne porte que très rarement des fringues colorées. Avec s’accordent des chaussures montantes, telles des bottes plates. Il adhère toujours à une apparence classe. Même au sujet de ses sous vêtements, il prend garde à ce qu’il met. Uniquement boxer noir ou blanc. Ainsi est-il fait, ainsi restera-t-il. Il avoisinerait son apparence vestimentaire à celle des Dandys, des Cambrioleurs gentlemen arpentant les banlieues londoniennes ou encore à celles de partisans d’une famille mafieuse. Ceux à quoi il appartient, en réalité... Beaucoup de moqueries et de rires venimeux fendent l’air lorsqu’il arrive donner du fil à retordre. Il peut le comprendre et il comprend encore plus les mines dépitées et suppliantes qui s’affichent après ses actes.



Histoire

    C’était un vingt-neuf février. Un cri déchira le silence. On l’avait pourtant attendu ce hurlement. Il n’était autre que celui d’un nouveau-né. Bébé aux joues rouges et rebondies, couvert de liquide, glissant comme une savonnette et se tortillant comme une anguille ankylosée… Gentil et joli poupon, lavé, séché, puis roulé dans un linge chaud, aux initiales de la famille, mis dans les bras de sa mère, épuisée et cernées de valises sous les paupières. Nous sommes à la fin de l’hiver et, pourtant, dehors, il neige encore. Une vraie tempête. Papa, heureux et comblé, soulage maman, exténuée mais émerveillée, en prenant le nouveau membre de cette mafia. Puisque c’est ça : Keith, héritier de la puissance mafieuse russe, vient de pousser son premier cri dans cette somptueuse villa. Il sera autant aimer qu’on peut aimer un bébé qui servira à la mère à ne plus se sentir seule et au père, à assurer la survie du clan. Un pauvre gosse, tombé bas, sur l’échelle la plus haute que l’on puisse trouver sur ce vaste territoire de dix-huit millions de kilomètres carré, voire même dans le monde.

    La petite enfance passa bien vite. Et tant mieux : quoi de plus ennuyeux que cette période ridicule chez l’homme ? Il devint vite un enfant aussi calme qu’énervant. Il était tout à la fois : aimant et arrogant, désobéissant et épatant, intelligent et insultant, digne et déshonorant… Parfait pour son prochain statut. Il fallait juste qu’il revoit les règles de ses priorités et savoir utiliser quelles qualités et quels défauts pour telle ou telle situation. Pas gagné. Mais c’était un gamin vif d’esprit. Il apprenait vite et bien. Il calculait tout et savait ce qui pouvait être bon ou mauvais pour lui et ses mœurs. Il observait et frappait. Comme un serpent. Froid, distant et sifflant, il pouvait fendre l’air, vil et pervers, pour vous mordre et vous regardez crever, tout sourire. L’adolescence arriva et l’apprentissage du prédateur se justifia.

    Keith était aussi apprécié que craint par les hommes de main de son père. Ce n’était qu’un gosse, qui avait beaucoup de talents. Mais il restait un être vulnérable et on pouvait l’abattre d’une balle entre les deux yeux, comme le font les vrais professionnels. C’était à vos risques et périls : papa protégeait son rejeton. Depuis, sa naissance, le clan vivait en Russie, pays des neiges, de la pauvreté et de la famine, de la violence et du crève-sans-cœur. La routine s’était installée, seulement brisée par quelques bastons de plus en plus violentes. Au début, on se sert de ses poings. Puis le chef trouve que ce n’est pas assez. Alors, on sort l’arme blanche. Plus vile, plus immorale… Mais aussi plus efficace et plus sanglante. Quoi que le gamin mettait déjà de belles raclées, juste au corps à corps simple. Alors imaginez les dégâts. Mais ce n’était pas encore assez. Pour les riches, il leur en faut toujours plus. Plus de fric, plus de valets, plus de luxe, plus de puissance, plus de meurtres, plus de sang… Encore et encore, comme une incroyable soif inextinguible qui vous brule la gorge, vous écrase les temps, vous emballe le cœur et vous lacère les entrailles. Vint alors l’arme à feu. De celles qui font les plus beaux carnages à celles qui tue sans bruits, en passant par les plus banales. Mais l’héritier avait sa spécialité : le mort silencieuse. Il aimait toute les armes, mais préférant celles qui n’arrache qu’un faible soupir guttural. Il n’y avait que pour les séances de tortures qu’il aimait entendre crier ses victimes. Et son père ne le laissait pas trop en faire : mal de crane oblige.

    Trêve de détails, passons aux actes. Le train-train quotidien était là, avec ces flopés d’incidents, plus ou moins miséricordieux donc. Keith devenait un bel homme. Les jeunes filles succombaient, mais il restait de marbre. Il détestait les regarder papillonner ainsi autour de lui et de faire les yeux doux à ses parents pour qu’il les laisse l’approcher, de façon plus intime. A croire que ces pimbêches n’avaient pas compris qu’il décidait. Lui, il aimait les hommes. Et ce n’était pas ces nanas, dénuées de toute virilité, qui allait l’exciter. Seules sa mère et sa sœur l’attirait. Setsumi, sa mère, était belle, douce, patiente… Son sourire était ce que l’on cherchait toujours à voir sur elle. Il était comme une libération. Petit, quand le Prince rentrait de l’école énervé, au bord des larmes, elle lui souriait. Simplement. Elle lui souriait, puis le prenait dans ses bras, pour lui déposer un léger baiser sur le front. Et c’était tout. Toute son admiration était pour elle. Quant à sa sœur, Domino, il refusait que quiconque d’étranger l’approche. Il la protégeait trop. Elle lui faisait souvent la remarque, sortant de ses gonds. Lui, restait de marbre, le plus souvent. Une fois, il l’avait giflé. Une seule. Il s’en était tellement voulu par la suite qu’il avait quitté la maison. Mais elle, réplique parfaite de leur mère, si ce n’est qu’elle était encore dans l’insouciance totale de l’âge, elle était venu le chercher. Elle l’avait juste pris par la main, lui avait sourit et ils étaient rentrés à la maison.

    L’été des dix-huit ans de Domino – donc notre russe avait eu vingt ans l’hiver passé – ce fut le drame. Depuis quelques temps, les relations avec une autre famille mafieuse s’étaient fichtrement refroidies. Le clan Onizuka avait essayé de les duper, par vengeance d’une duperie des ennemis, mais ils avaient mal calculé leur coup. Alexei, hors de lui, avait un peu trop menacé ces anciens alliés et la guerre civile éclata. Les deux familles étaient de force égale. Mais celle de l’adversaire était réputée pour être plus cash. Alors que Keith était représentatif du serpent, les rivaux étaient plutôt du signe de l’éléphant : on fonce et on voit se que ça donne. On fêtait les beaux jours en famille, dans la villa, un midi. Puis l’entrée explosa. Tous les hommes se précipitèrent à la défense, sauf notre blond, qui resta surveiller les deux femmes de sa vie. Peur de l’affront ? Non. Certainement pas. Peur de les perdre, oui. Plus que tout. Il vit passé plusieurs des hommes de son clan, poursuivant peut-être trois grands méchants, puis le « calme » revint. Les filles étaient rassemblées près du barbecue, de façon à ce que personne ne puisse les blesser, en venant par derrière. De longues minutes passèrent. On entendait les cris, la fusillade, quelques explosions… Mais près du jardin : rien. Un des hommes que Setsumi appréciait beaucoup revint en clopinant. Cette femme si tendre ne put s’empêcher de lui porter secours. Par réflexe, l’héritier se lança à sa suite, après avoir jeté un bref coup d’œil à sa cadette. Il prit l’homme pour l’aider à s’asseoir et regarde près du barbecue. Où il n’y avait plus personne. C’était juste comme Cendrillon : il restait une ballerine de sa sœur. Mais rien d’autre.

    Keith hurla et appela les hommes qu’il savait près d’eux. Il les parqua à son poste et partit à l’intérieur de la maison. Faire les choses dans l’ordre : prévenir le chef que l’on quitte son poste pour partir à la recherche de la frangine. Il trouva son père, tua l’homme qui pointait son arme sur son front et perdit l’équilibre dans les escaliers. A l’étage inférieur, la maison était déjà bien embrassée. Les coups le précipitèrent dans l’inconscience et sa tête percuta violemment le sol, dévora par les flammes. Des langues de feu commençaient à dévorer la peau de son visage, quand un homme de main le sortit de son enfer pour l’emmener dans le jardin, là où tout le monde était rassemblé. L’homme qu’il avait tué était le plus fidèle sous-chef de la famille ennemie. Le tuer revenait à imposer à l’autre un échec et mat. Le repli des troupes avait été immédiat. Les blessés, dont le prince, furent envoyés directement à l’hôpital. Le blond était brulé au troisième degré sur une bonne partie du visage et sur la nuque. Il sortit de sa torpeur deux jours après son admission, hurlant à plein poumon, jusqu’à en perdre la voix et fondre en larmes. Sa mère le prit dans ses bras, mais elle ne souriait pas. Son père ne put rien faire d’autre que de l’écouter s’étouffer dans ses sanglots, tenter de crier et finir par cracher des syllabes qui donnaient – mises bout à bout – le prénom de Domino. Puis il se calma. Son état était pitoyable. Non pas seulement à cause de cette balafre, pour le moment panser comme un zombie, mais parce qu’il avait le même comportement qu’un légume. C'est-à-dire : amorphe et hébété. Les yeux globuleux et exorbités, la morve dégoulinante, les lèvres gercées et tremblantes. Sa seule réaction fut quand son père lui annonça qu’ils allaient tuer le parrain de ces maudits traitres.

    Non.


    Sa voix était pâteuse et éraillée. Il ne voulait pas tuer la reine des fourmis. Il fallait d’abord s’en prendre à son rejeton. A ce fils qu’il avait pondu la même année où Keith pointait le bout de son nez. On ne lui demanda pas d’explications. On savait que sa folie salivante ne pourrait jamais être stoppée que par la vengeance froide et cruelle. Et pour être froid et cruel, il en connaissait un rayon. Le ménage commençait à être fait dans les prisonniers qu’ils avaient pu faire. Mais le blond demanda qu’on les tue tous, sans ménagement. Tout ce qu’il voulait savoir c’était ce qu’il était advenu de sa sœur. Rien d’autre. Il ordonna qu’on lui trouve un de leurs ennemis qui avait pu rentrer à la demeure familiale et qui pouvait savoir ce qu’on avait fait de la gamine. S’il était accompagné, tuer les autres. Ils n’avaient pas besoin d’être deux pour faire une confidence. A sa sortie de l’hôpital, on lui annonça qu’on lui avait mis au frais ce qu’il avait demandé. Mis au frais, chez eux, voulait dire qu’il était ligoté, prêt à la torture.

    Keith y alla méthodiquement. D’abord il posa la question à l’homme qu’il avait en face de lui. Ce dernier lui souriait, ne quittant pas la cicatrice toute neuve sur le visage du blond. Alors il fut frappé encore et encore, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus supporter le poids de son crane. Quelques heures plus tard, le prince lui posa la question fatidique, avant de se faire cracher à la gueule. Il ne perdrait plus patience. C’était ce que voulait cette enflure. Il se contenta de s’essuyer avant de lui injecter de la morphine. Pourquoi un calmant si puissant, alors que l’on veut le faire souffrir ? Attends de voir. En attendant que le produit fasse effet, le balafré lui posa cette même question en boucle « où est-elle ». Inlassablement, jusqu’à ce que les paupières du type se ferme. Alors, on le frappa, on lui coupa quelques doigts, une oreille et autres tortures basiques. La douleur, prise une fois, puis une autre et ainsi de suite… L’héritier la trouvait trop douce. Alors il droguait ses victimes, pour les amocher dans leur inconscience. Puis il partait. Mais, vous pouvez être certain qu’à leur réveil, on les entendait hurler et hurler, supplier de les tuer, promettre de tout dire. La douleur brutale est bien plus efficace. Et cet homme séquestré répondit à toutes leurs attentes. Sauf une : il ne promit pas de cracher le morceau. Il ne faut pas être bête. Lorsque l’on vous torture : ne dîtes rien. De toute façon, vous mourrez.

    Le prince de la famille commençait à perdre patience. La torture dura encore près de vingt-quatre heures. Son père avait prit la relève. En voyant l’état de son fils, il savait que le gars serait mort avant de dire ce que l’on voulait savoir de lui. Et avoir un deuxième martyre ne serait pas simple, vu comme le clan opposé était sur ses gardes. Finalement, avant de l’achever, on réussit à faire avouer l’homme. Bien sûr, ce fut Keith qui se chargea de le finir, le faisant hurler encore un peu. On apprit que Domino était morte, alors que son frère était encore à l’hôpital. Elle n’avait servit que de sex-toys aux affreux. Le clan entier criait vengeance. Mais pour cela, le blond avait son idée. Ils avaient le temps. La vengeance est un plat qui se mange froid et le prince voulait sentir la glace craquer sous ses dents. Tout un plan était à élaborer… Il fallait frapper de la même façon. Il fut donc décider que ce serait le fils du parrain ennemi qui subirait, avant de liquider le reste. Mais pour cela, il fallait aller au Japon, là où le gamin étudiait. Il était dans une grande université de médecine. Parfait. Cette faculté était groupée à celle de droit : les études du blond. Le clan se divisa donc en deux : une bonne partie resta en Russie, mais les plus fidèles et robustes débarquent au pays du soleil levant et des cerisiers en fleurs.

    Keith rentra dans cette prestigieuse école et se débrouilla pour rencontrer Yoku. Il était plus petit que le prince, ses cheveux étaient bruns et il était taillé en V, comme la plupart des grands nageurs, dû à sa pratique du water-polo. Le blond avait coupé ses cheveux – qui lui arrivaient au creux des reins – et sa cicatrice le changeait beaucoup. Le fils du parrain de l’autre clan ne se posa pas de questions. Ils devinrent rapidement proches. Enfin, c’était ce que croyait le brun. Jusqu’au jour où il commença à se méfier et posa trop de questions. Il menait aussi quelque enquêtes auprès de sa famille, pour savoir ce qui était advenu du fils de l’autre côté. On lui avait juste dit qu’il avait fui le Japon. Mais c’était trop tard pour échapper à Keith. Son côté prédateur froid et rampant avait déjà frappé et quand Yoku voulut régler ses comptes, le poison avait déjà agit. L’héritier le viola. Un soir, il l’emmena chez lui, prétextant qu’ils allaient s’expliquer calmement, que ce n’était qu’un quiproquo et qu’il ne comprenait rien à ce qu’il avançait. Une partie de billard s’engagea et ce fut le moment de mordre. Le russe frappa son compagnon, puis le ligota, avant de le faire basculer, face contre le tapis de la table. Il le déshabilla sans ménagement et, de la même façon, il le pénétra. Ce fut violent et bruyant. Entre cris de souffrance et cris de jouissance, Yoku faisait entendre sa voix et ce n’était que mieux pour l’excitation du prince. Il le supplia même de l’épargner. Ça, ça agaça Keith.

    Ta gueule ! Tu écartes les jambes et tu bandes autant que tu gueules de plaisir, enfoiré !


    Il ne fallait pas lui demander d’être poli. Il viola cet étrange amant toute la nuit, avant de le faire renvoyer chez lui. Il ne voulait pas le tuer. Il voulait juste montrer qu’il était plus fort que le parrain de ces connards. Il voulait leur prouver que lui aussi pouvait être un chien et leur cracher dessus. Il voulait leur faire passer le message que, non, il n’avait pas fuit et que, oui, il allait se venger, et que ce n’était que le début. Et comme la fin est toujours pire que le commencement, il fallait s’attendre à un massacre bestial.

    Le reste fut simple. La famille ennemie répondit à la provocation. Elle avait quand même hésité. Elle n’était pas maîtresse du terrain au Japon : il y avait plus fort au-dessus d’elle, comme au-dessus du clan Onizuka. Mais cela ne les empêcha pas de s’affronter. Keith se serait fait une joie d’exterminer le chef, mais il eut l’obligeance de laisser cette tâche à son père. Le même scénario, mais mieux organisé, qu’il y avait eu en Russie, se répéta. Cette fois-ci, les russes arrivèrent à leur fin. De ce qui restait au pays du froid, les deux clans s’affrontèrent aussi. Même si l’on subit plus de pertes là-bas, la victoire dut assurée. Les prisonniers furent tués, sauf ceux qui se rendaient, auxquels ont décida de laisser une chance de rentrer dans le clan. Plus on est de fou, plus on rit. Mais l’on s’assura tout de même qu’ils ne faisaient pas partie de ceux qui étaient passés sur le corps de Domino. L’héritier, après cette dure année, décida de prendre du recul. Une fois la situation stabilisée, c'est-à-dire après avoir passé l’hiver de ses vingt-et-un ans, il décida de s’éloigner un peu de tout ça. Bien sûr, il garda contact avec sa famille. Mais il ne venait plus que pour des missions ponctuelles. Alors que ses parents retournèrent en Russie, lui, resta au Japon. Il aimait bien cette ambiance si tournée vers les rites et le respect. Même s’il était loin d’y adhérer, il était au calme. Une maison typique, mais de grand luxe, fut construite, en arrière de Kyoto. Au mois d’avril, un peu plus certain d’être tranquille, il embarqua pour une croisière sur ce paquebot dont il avait souvent entendu parler. Il avait entendu des rumeurs comme quoi il se pourrait que la mafia contrôle ce bateau. Il avait le pouvoir de le savoir par ses hommes, mais préférait le découvrir par lui-même.


Famille

    Le père
    Spoiler:
    La mère
    Spoiler:
    La petite soeur
    Spoiler:



Vous !

    Pseudo : Camille
    Fréquence de Connexion : Si activité, il ya, alors il y a moi aussi \o/
    Niveau en RP : Bon.
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